ETHIQUE CYCLIQUE

Face à l’accumulation des déchets, d’autres modes de consommations refont surfaces. Ils créaient ainsi de nouveaux programmes dont il faut aujourd’hui inventer l’architecture. Après une étude urbaine du système de tri et récolte des déchets de Montpellier, nous nous apercevons que c’est environ 30 millions d’euros qui pourraient être sauvés afin de créer de nouvelles structures.

Ethique Cyclique est un centre de sensibilisation à une consommation favorisant la réutilisation, le réemploi à l’instar du recyclage. Il s’inscrit dans un système de récolte de déchets participatif : habitants-tram qui permet de supprimer les nombreux camions de récolte du centre-ville et qui sont la source de nuisance sonore. Ethique cyclique se matérialise par 2 pôles : l’un traitant des déchets matériels, l’autre organique. Cette mixité programmatique va permettre d’envisager un partage des expériences et savoir-faire favorable à la créativité ainsi qu’a l’expérimentation dans la réparation et le traitement des déchets.

Le bâtiment s’inscrit dans le centre ville au coeur de nombreuses infrastructures de transports pour acheminer les déchets. Le site est aussi constitué d’une différence de niveaux que le bâtiment franchit en créant un espace public continu. Cette différence de niveau crée différentes lectures du paysage de Montpellier. Une richesse que l’architecture va mettre en exergue afin de créer un lieu aux différentes ambiances. Ainsi les usagers ne viennent pas seulement pour un programme mais également pour un lieu agréable qu’ils vont s’approprier.

Dans son architecture le bâtiment est pensé comme un grand espace vide qui peut changer de programme dans plusieurs années. La manière d’habiter ne cesse d’évoluer et nous ne pouvons prévoir les usages de demain. Nous pouvons cependant laisser une grande flexibilité de changement et mouvement dans une architecture en créant de grands espaces facilement cloisonnables.

L’écologie du bâtiment est étudiée dans les moindres détails. A travers le choix des matériaux comme la pierre massive et le bois jusqu’aux liaisons structurelles sans colle ni vis permettant d’imaginer une possible déconstruction / réutilisation.